I (don't) blame Coco !
Vendredi soir dernier, à l'Alhambra, I Blame Coco était au rendez-vous pour un concert électro-rock du tonnerre. À travers les coupes afros, les hipsters crieurs, le mec de 2 mètres 50 de haut qui pousse et se place bien devant, devant tout le monde, ou encore les coupes de cheveux pseudo-Punk à couper à la cisaille (mémo: penser à en apporter une la prochaine fois...)j'ai pu, oui, distinguer Coco Summer sur scène.
Et la gamine elle envoie! Petit corps intrépide, tout jeune et dynamique dans un tailleur année 80 (elle a du mourir de chaud)qui complète le mouvement rythmique qu'elle s'impose tout droit sorti du corps électrique du chanteur de Joy Division, Ian Curtis.
La bouche grande ouverte, qui n'a pas peur des mimiques, conséquences des techniques vocales, et cela au risque de paraître moins jolie rien qu'un instant, Coco se bat contre le son électro pour faire porter sa voix grave et nous offrir ses textes d'une justesse assumée, et malgré une légère fêlure dans sa gorge fatiguée, elle chante, jusqu'au bout, dans la sueur et l'épuisement rock déchainé.
Et soudain une petite note dans la voix qui sonne comme celle de son papa (Sting). Comme une petite étincelle du passé qui vient là relancer le cycle musical et rend au contemporain sa touche de souvenir pour mieux faire briller le présent. C'est parfait.